© Stéphane Tasse.
C'est une belle scène pour un beau spectacle par une belle troupe. Ce qui frappe est d'abord la succession des différents tableaux qui composent cette création. Entre musique, cinéma et danse, le témoin artistique est passé durant les différentes chorégraphies.
Le spectacle, très précis dans sa construction, est extrêmement bien monté. Les corps se lancent, basculent en arrière, les pieds trainant sur les planches comme attirés par une gravité qui laisse les membres supérieurs libres de ses mouvements quand les jambes semblent coller au sol. Cette dichotomie donne un sentiment d'urgence, de bascule entre un désir de se mouvoir avec celui de ne pouvoir le faire totalement. Toutefois, visuellement, un sentiment de liberté souffle dans chacun de ses mouvements, les bascules se faisant autour des hanches donnant de la force et un arrondi à ceux-ci.
La construction est théâtrale, presque cinématographique par ses éléments utilisés, tels ces projecteurs, avec des tableaux se succédant et donnant lieu à chaque fois à un nouveau départ accompagné soit de silences, soit de chants, soit de musiques. Elles sont comme des morceaux d'un puzzle qui se construisent toujours dans une même trame artistique où le retour, vers un lieu, vers un équilibre, vers ce qui a été perdu, symbolisé par la scène, est très présent.
Le spectacle, très précis dans sa construction, est extrêmement bien monté. Les corps se lancent, basculent en arrière, les pieds trainant sur les planches comme attirés par une gravité qui laisse les membres supérieurs libres de ses mouvements quand les jambes semblent coller au sol. Cette dichotomie donne un sentiment d'urgence, de bascule entre un désir de se mouvoir avec celui de ne pouvoir le faire totalement. Toutefois, visuellement, un sentiment de liberté souffle dans chacun de ses mouvements, les bascules se faisant autour des hanches donnant de la force et un arrondi à ceux-ci.
La construction est théâtrale, presque cinématographique par ses éléments utilisés, tels ces projecteurs, avec des tableaux se succédant et donnant lieu à chaque fois à un nouveau départ accompagné soit de silences, soit de chants, soit de musiques. Elles sont comme des morceaux d'un puzzle qui se construisent toujours dans une même trame artistique où le retour, vers un lieu, vers un équilibre, vers ce qui a été perdu, symbolisé par la scène, est très présent.
© Stéphane Tasse.
Elles racontent corporellement une histoire dans une thématique de déconstruction, de mondes qui s'écroulent et qui renaissent accompagnés de murmures vocaux. Elles accompagnent le spectateur dans un monde qui est d'une grande beauté visuelle grâce à ses lumières. Celles-ci donnent une belle couleur à la scénographie en détachant chaque geste, chaque élément. Un univers s'écroule, incarné par des éléments, projecteurs ou échelles, qui se suspendent dans les airs pour ceux-ci ou tombe pour celle-là, pour être ensuite rattrapés par un arrêt dans leur chute voire remontés quand ils sont à terre.
Les corps se meuvent soit par de grandes enjambées, poussés par celles-ci comme en déséquilibre, soit par de petits mouvements des pieds, en ondulation sans être en ligne droite.
Le sous-titre de cette création est l'harmonie du désordre bien que, dans sa construction, tout soit bien charpenté. Nous basculons dans des tableaux où les danseurs font corps entre eux puis, à un autre moment, ils se séparent, lançant des salutations rapides et répétées de la main. C'est le solitaire qui devient collectif, l'individu qui devient groupe.
Différents univers scénographiques jalonnent la représentation avec, entre autres, du Brel, de l'opéra et des musiques contemporaines. Suivant les tableaux, les interprètes sont soit acteurs qui dansent, soit mannequins qui posent dans des accoutrements bien apprêtés, soit techniciens portant des projecteurs.
C'est superbe de créativité, le hip-hop embrassant goulument la mise en scène cinématographique avec toutefois quelques longueurs au final qui ne coûtent pas pour autant au spectacle, la troupe, pétrie de qualité, voulant montrer parfois un peu trop de choses.
Les corps se meuvent soit par de grandes enjambées, poussés par celles-ci comme en déséquilibre, soit par de petits mouvements des pieds, en ondulation sans être en ligne droite.
Le sous-titre de cette création est l'harmonie du désordre bien que, dans sa construction, tout soit bien charpenté. Nous basculons dans des tableaux où les danseurs font corps entre eux puis, à un autre moment, ils se séparent, lançant des salutations rapides et répétées de la main. C'est le solitaire qui devient collectif, l'individu qui devient groupe.
Différents univers scénographiques jalonnent la représentation avec, entre autres, du Brel, de l'opéra et des musiques contemporaines. Suivant les tableaux, les interprètes sont soit acteurs qui dansent, soit mannequins qui posent dans des accoutrements bien apprêtés, soit techniciens portant des projecteurs.
C'est superbe de créativité, le hip-hop embrassant goulument la mise en scène cinématographique avec toutefois quelques longueurs au final qui ne coûtent pas pour autant au spectacle, la troupe, pétrie de qualité, voulant montrer parfois un peu trop de choses.
"Anarchy"
© Stéphane Tasse.
Chorégraphes : Annabelle Loiseau et Pierre Bolo.
Création lumière : Véronique Hemberger.
Avec : Salem Mouhajir, Aida Boudriga, Gabriel Um Tegue, Clémentine Nirennold, Kevin Ferré, Patrick Flegeo, Andrege Bidiamambu, Mackenzi Bergile, Annabelle Loiseau ou Pierre Bolo.
Costumes : Annabelle Loiseau.
Dès 12 ans.
Durée : 1 h.
Par la compagnie Chute libre.
Tournée 2019/2020
16 et 17 novembre 2019 : Lieu Unique (en coréalisation avec Théâtre ONYX), Nantes (44).
29 et 30 janvier 2020 : CDN de Normandie-Rouen , Théâtre de la Foudre, Petit-Quevilly (76).
1er Février 2020 : Le Quai - CDN Angers Pays de la Loire, Angers (49).
Création lumière : Véronique Hemberger.
Avec : Salem Mouhajir, Aida Boudriga, Gabriel Um Tegue, Clémentine Nirennold, Kevin Ferré, Patrick Flegeo, Andrege Bidiamambu, Mackenzi Bergile, Annabelle Loiseau ou Pierre Bolo.
Costumes : Annabelle Loiseau.
Dès 12 ans.
Durée : 1 h.
Par la compagnie Chute libre.
Tournée 2019/2020
16 et 17 novembre 2019 : Lieu Unique (en coréalisation avec Théâtre ONYX), Nantes (44).
29 et 30 janvier 2020 : CDN de Normandie-Rouen , Théâtre de la Foudre, Petit-Quevilly (76).
1er Février 2020 : Le Quai - CDN Angers Pays de la Loire, Angers (49).