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Le spectacle débute avec Monica Molinaro seule devant son piano. Puis le silence s’installe et un bruit de mer au loin se fait entendre tel un murmure de liberté. Molinaro enchaîne au piano la Gymnopédie N°1 d’Erik Satie plantant ainsi une atmosphérique mélancolique. Oscar Wilde, sous les traits de Jean-Paul Audrain apparaît. La musique est comme un prolongement, un souffle, une pause dans les tourments du personnage. Les musiques choisies sont contemporaines de l’auteur.
La musique accompagne le jeu d’Audrain avec les œuvres de Borodine, Granados, Grieg dans des accents plus sombres, avec Brahms, Chopin ou Rachmaninov dans des accents plus lyriques ou encore dans des tonalités plus mélancoliques avec Haendel, Liszt ou Satie. La musique est un deuxième personnage. Elle souligne et accompagne les états d’âme du personnage.
La musique accompagne le jeu d’Audrain avec les œuvres de Borodine, Granados, Grieg dans des accents plus sombres, avec Brahms, Chopin ou Rachmaninov dans des accents plus lyriques ou encore dans des tonalités plus mélancoliques avec Haendel, Liszt ou Satie. La musique est un deuxième personnage. Elle souligne et accompagne les états d’âme du personnage.
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"La ballade de la geôle de Reading" est un poème dans lequel sont décrits les derniers jours et l’exécution d’un prisonnier. L’œuvre lie poésie et politique en dénonçant le système carcéral et la peine de mort. Jean-Paul Audrain arrive à donner toute la mesure poétique du vers de Wilde en jouant sur des émotions qui habillent les mots de l’auteur sans les bâillonner.
Côté scénographie, le plateau est nu, seul un bouquet de roses blanches avec une rose rouge au milieu trône à l’avant-scène symbolisant comme une souffrance au milieu de la pureté.
Côté scénographie, le plateau est nu, seul un bouquet de roses blanches avec une rose rouge au milieu trône à l’avant-scène symbolisant comme une souffrance au milieu de la pureté.
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Le texte est très bien dit avec une élocution et une présence certaines. Le personnage oscille entre la tristesse et la sérénité, entre la revendication et l’émotion, entre le vécu et le conte. Une mise à distance est opérée aussi parfois par le comédien par le biais de sourires ou de silences comme pour faire glisser les mots vers un espace-temps qui appartient plus au conte qu’à la réalité.
C’est la dernière pièce de l’auteur qui a connu un succès rapide très jeune et qui a fini sous l’opprobre et la misère. À cause d’une fin de vie dans l’avanie, la pièce a été publiée sous le matricule C.3.3., matricule de Wilde lors de sa détention.
C’est la dernière pièce de l’auteur qui a connu un succès rapide très jeune et qui a fini sous l’opprobre et la misère. À cause d’une fin de vie dans l’avanie, la pièce a été publiée sous le matricule C.3.3., matricule de Wilde lors de sa détention.
"La ballade de la geôle de Reading"
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Texte : Oscar Wilde.
Traduction : Henry D. Davray.
Adaptation : Jean-Paul Audrain.
Mise en scène : Grégoire Couette-Jourdain.
Avec : Jean-Paul Audrain, Monica Molinaro.
Musique : Satie, Brahms, Borodine, Rachmaninov, Grieg, Granados, Chopin, Liszt, Fauré.
Lumières : Vincent Lemoine.
Durée : 1 h 05.
Du 30 janvier 2013 au 14 avril 2013.
Du mardi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
>> lucernaire.fr
Traduction : Henry D. Davray.
Adaptation : Jean-Paul Audrain.
Mise en scène : Grégoire Couette-Jourdain.
Avec : Jean-Paul Audrain, Monica Molinaro.
Musique : Satie, Brahms, Borodine, Rachmaninov, Grieg, Granados, Chopin, Liszt, Fauré.
Lumières : Vincent Lemoine.
Durée : 1 h 05.
Du 30 janvier 2013 au 14 avril 2013.
Du mardi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h.
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